Projet « smarthealth » : une maison connectée pour la santé
Dans la continuité du travail effectué depuis deux ans et dans le cadre du partenariat entre l’Ecole Centrale de Nantes et le CHU de Nantes, un groupe de 9 étudiants ingénieurs de l’Ecole Centrale de Nantes travaille sur un projet de maison connectée pour la santé. Ils participent à l’option Maison connectée pour la santé qui a pour objectif de former des ingénieurs capables de mener à bout un projet de santé publique en prise avec le réel, en s'organisant de manière efficiente.
le 3 mars 2018
En travaillant sur un projet de santé pour le CHU, les étudiants qui composent le groupe sont confrontés à des problématiques actuelles de santé. Ils évoluent dans un système de santé recherchant des solutions à différentes problématiques : amélioration du suivi patient, connexion des domiciles, sécurisation des données médicales, coût d’hospitalisation élevé, étude du système de suivi à distance.
L’option maison connectée pour la santé est une majeure de deuxième et troisième année à l’école Centrale de Nantes. Son format est particulier : les étudiants ne suivent pas de cours réguliers comme c’est le cas dans les autres options, mais ils s’inscrivent dans une démarche à dimension professionnelle et travaillent de façon autonome, en équipe, sur un projet pendant 8 mois. Ils sont encadrés par deux responsables au sein de l’école et leurs travaux sont également supervisés par deux cadres du CHU. Un des événements phares du travail réalisé dans l’option est l’expérimentation réelle. Après avoir recueilli un ensemble d’objets connectés de la part de partenaires (Garmin, Altran et iHealth) le logement de deux étudiants du groupe a été équipé pendant un mois afin de suivre leurs données de santé. Les objectifs de cette démarche sont variés : obtenir des données de santé réelles d’un individu, ce qui permettra in fine de valider ou non le modèle dans sa globalité. Des algorithmes ont également été mis au point, capables de croiser différentes données et d’en modéliser ou simuler le comportement. L’un des objectifs est d’amorcer un outil basé sur l’intelligence artificielle en mesure de reconnaître les schémas caractéristiques d’évolution des constantes vitales et ainsi pouvoir prédire et prévenir les situations à risque.
Publié le 15 janvier 2020
Mis à jour le 16 novembre 2020