le 22 septembre 2021
Elle permet de créer des pièces plus fines à la fois en dimension mais aussi en termes d’état de surface, offrant la possibilité de travailler à l’échelle du micron.
Pour travailler sur ce nouvel équipement, 2 personnes ont été recrutées : Carolina Navarro Valero (avril 2021) et Luiz Eduardo Motta Bier (septembre 2021) tous deux ingénieurs d'études pour la Rapid Manufacturing Platform.
Cet équipement a déjà été utilisé pour réaliser quelques pièces tests, notamment dans le domaine de l’ingénierie de la santé. L’équipe de recherche menée par le professeur Jean-Yves Hascoët a fabriqué un élément de mandibule en titane. Dans certains cas de cancers, les chirurgiens sont amenés à couper en partie la mandibule, partie osseuse de la mâchoire, et utilisent un autre morceau d’os présent dans le corps pour remplacer l’élément enlevé. La nouvelle machine de fabrication additive sur lit de poudre de Centrale Nantes permet de fabriquer une pièce externe qui servira pour la greffe et qui permet d’éviter le prélèvement d’un morceau d’os sur le patient. Pour éviter tout risque de rejet, des matériaux nobles comme le titane sont utilisés pour la fabrication. Le composant est réalisé avec des aspérités permettant aux os de se reconstruire autour de la pièce.
La machine de fabrication additive laser sur lit de poudre de chez 3DSystems a été financée par l’Europe via le fond FEDER, par Centrale Nantes, et par les projets de recherche du groupe de recherche RMP de l'Institut de Recherche en Génie Civil et Mécanique (GeM).